Névralgie d’Arnold – Symptômes et traitements

Également connut sous l’appellation arnoldalgie ou névralgie du nerf grand occipital, la névralgie d’Arnold est une sorte de neuropathie périphérique c’est-à-dire une atteinte d’un nerf périphérique. Se manifestant par des douleurs chroniques, vives ou localisées pouvant être handicapantes, son traitement reste encore un sujet de débat.

Qu’est-ce donc que la névralgie d’Arnold ?

Le nerf d’Arnold est en fait un nerf bilatéral situé à la base du crâne, il est formé par la branche postérieure de la deuxième racine cervicale ou C2. L’atteinte de ce nerf va impacter directement sur les muscles profonds du cou et agira sur deux plans : le niveau moteur (mobilité de la nuque) et le niveau sensitif (sensation du cuir chevelu).

Comme toutes les névralgies, sa manifestation la plus courante est la douleur que le patient ressent, elle peut être irradiante ou localisée dans une zone en particulier. L’origine des maux peut par ailleurs survenir de manière spontanée ou provoquée par un traumatisme suite à une chute ou un accident. Les causes de la maladie peuvent également être un blocage d’une vertèbre cervicale, une lésion à la base du crâne ou un rhumatisme.

Quels sont les symptômes de cette pathologie ?

Comme cité plus haut, le premier symptôme de l’arnoldalgie est une douleur vive ou localisée à la face postérieure de la nuque. Ces maux sont généralement chroniques et peuvent même entrainer un état handicapant pour la personne atteinte puisqu’ils peuvent être sporadiques ou continus. Les douleurs s’irradient souvent de la charnière cervico-occipitale jusqu’au front.

Les méthodes pouvant permettre le diagnostic de cette maladie sont la localisation et la description des douleurs qui se manifestent par des douleurs à type de brûlures ou de décharges électriques. Pour établir un diagnostic précis, une IRM cervicale sera nécessaire.

Les traitements à envisager

Quand les douleurs durent plus de 3 mois, une prise en charge par un médecin devient impérative étant donné que la pathologie peut altérer rapidement la qualité de vie du malade. Ainsi, au lieu d’opter pour un traitement antalgique destiné à soulager les douleurs temporairement, des soins thérapeutiques pour traiter la source du trouble seront nécessaires.

Pour soulager les douleurs ressenties, une infiltration de cortisone dans la zone cervicale est généralement pratiquée. Par ailleurs, une rééducation du rachis cervical effectuée par un kinésithérapeute peut aussi être conseillée.

Des séances d’ostéopathie et de mésothérapie sont également prescrites pour atténuer l’intensité des douleurs, mais elles devront être réalisées par des professionnels compétents afin de garantir leur efficacité.