Souvent causée par la compression ou l’irritation d’un nerf, la névralgie est une douleur aigüe que le sujet atteint ressent. Dans tous les cas, cette affection survient de manière spontanée et les crises sont violentes. Quelles sont alors les mesures à prendre pour soulager les crises et si elles persistent quand même, quels sont les traitements à envisager ?

Quelle est la cause de la névralgie ?

D’origine neurologique, la névralgie se caractérise par importante douleur sur le trajet du nerf. L’intensité des maux dépend de la source de la lésion ou de l’irritation du nerf. La douleur peut durer de quelques secondes à plusieurs minutes et elle peut être continue ou éphémère.

Les éléments entrainant une névralgie sont nombreux, il peut s’agir d’une compression du nerf (résultat d’une hernie, d’un syndrome du canal carpien ou d’une tumeur), d’une inflammation, d’un traumatisme, d’une névrite (neuropathie), d’un zona ou d’une pathologie chronique comme le diabète. Ceci étant, la compression reste la cause la plus remarquée.

Les différents types de névralgie

D’une manière générale, la névralgie présente un fond de douleur constant, mais ces douleurs s’amplifient lors des crises. D’autant plus, elles dépendent de la forme de névralgie touchant le sujet.

Plusieurs cas de névralgies existent, mais elles sont regroupées en 4 types ; la névralgie faciale (douleur au visage), la névralgie intercostale (douleur entre les côtes), la sciatique (douleur lombaire ou ressentie au niveau des membres) et la cruralgie (douleur aux cuisses).

Comment réduire la douleur lors des crises ?

Dans un premier temps, les médecins conseillent toujours des antalgiques habituels, mais le traitement de la névralgie est souvent délicat. En effet, la douleur résiste à ces médicaments lorsqu’elle est très aigüe et persistante. Dans ce cas, il est recommandé de prendre un anti-inflammatoire, ces substances calment généralement les maux.

Dans certaines formes de névralgie, même la morphine ne parvient pas à soulager la douleur du patient. Dans ce cas, le recours à des substances comme les antiépileptiques, les antispasmodiques ou les neuroleptiques s’avère nécessaire.  Ces traitements sont habituellement administrés par injection ou infiltration, surtout s’il s’agit d’une pathologie suraigüe ou paralysante. Ces soins sont généralement associés à des séances de kinésithérapie ou de rééducation nerveuse pour éviter la fonte des muscles.

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